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Avatar de James Cameron

 
L'heure est grave... Hier soir j'ai craqué et j'ai éteint ma fierté de survivant de la vague geek qui a emporté tant de mes amis parmi les plus vaillant. (qu'ils reposent en paix, bercés par la pulsation 50 hertz de leur écran d'iBook.) Et... Et... Je suis allé LE voir ! LE film que tout le monde attendais ! LE film qui va révolutionner le cinéma ! LE film qui va donner ses lettres de noblesse à la 3D ! LE nouveau film de James Cameron et patati et patata et regarde ils ont mis un article en première page sur dvdrama parce que il y a un visuel du jeu vidéo qui donne une idée de ce que pourrait être le film... et regarde tu peux même plus faire la liste des sites et blogs officiels tellement il y en a... Mouais... Mon ami fidèle, le scepticisme snob envers ce qui attise la curiosités des masses populaires Bigmacophiles était de retour.  En arrivant, et en sentant l'ambiance de fanatisme qui rôdait dans l'air saupoudré d'un brin de folie passionnelle, j'ai d'abord cru que je m'étais fourvoyé dans mon choix de file. « Il y  a un concert de Tokio Hotel dans le coin ? non ? Ah... Seyfu, Saez, Britney, de Gaulle? non ? les Beatles ont ressuscité ? Hortefeux a réfléchi avant de parler ? non ? mais... qu'est-ce ?» Rien. Juste Avatar... et bien parlons en d'Avatar !
    Alors, UGC restant UGC (c'est eux qui ont décidé de ne pas passer Banlieue 13, jugeant qu'il attirait un public « non désirable »...) ils ont cette fois bien réfléchi et choisi de ne pas passer le film en 3D... Aaargh dès les première images, je me rend compte de l'hérésie : ça doit être tellement plus beau en relief ! Je n'ai pour me consoler que la satisfaction de le voir en VO; je ne sais pas si c'est possible en 3D ? Le film met un peu de temps à démarrer, et donne même à voir quelques scènes explicatives un peu brouillonnes. L'arrivée sur Pandora bénéficie des beaux effets spéciaux, mais loin d'être révolutionnaires... Je commence à jubiler d'avoir eu raison de douter de la soi-disant claque qu'ils étaient censé m'infliger... Et puis, au bout de quelques temps, on entre dans le vif du sujet. Le héros se retrouve au beau milieu de la jungle, à lutter contre des bêbêtes pas gentilles et là... J'ai la joue qui pique ! S'ensuive une demi heure (ah non, le film fait deux heures ? j'ai pas remarqué !) de folies visuelles vraiment époustouflantes. Elles le sont d'autant plus que le récit, classique, et la réalisation nous immerge à 100% dans cet univers d'une richesse incroyable. On ne sait plus distinguer le vrai du faux, et à vrai dire en s'en fout puisque les personnages sont là, bien réels et qu'on vit pleinement le film. J'ai eu l'immense plaisir de me retrouver comme un gamin en train de me battre pour défendre la veuve et l'orphelin à dos de trucs volants ou courants, en maniant l'arc et le bâton en pleins coeur d'une forêt tropicale extra-terrestre : le rêve ! Du pur plaisir pendant deux heures ! Cameron affiche une telle maîtrise de son sujet, que s'en est désarmant... Depuis la salle, j'entendais Roland Emmerich pleurer ! Seulement deux petits points négatifs viennent un peut noircir le tableau. Premièrement l'angélisme des indigènes parfois agaçant, la morale s'entend arriver de loin avec ses gros sabots, mais c'est un conte et il faut le prendre comme tel, me dis-je. Au moins ça donnera du travail aux journalistes de Libération qui pourront se faire plaisir en hurlant au scandale devant le génie de la civilisation qui s'efface face à la beauté animale. A moins que Cameron ne soit plus respectable que Yann Arthus-Bertrand ? Je serais curieux de savoir si lui aussi c'est un opportuniste... Deuxièmement, le compositeur, qui apparemment a reprit le score qu'il avait écrit pour Titanic et changé deux notes. Personnellement, ça m'a un peu tiqué dans les oreilles et fait ressortir du film. Enfin, rien de bien méchant comparé à l'extase totale dans laquelle j'ai navigué tout au long du film ! Un vrai divertissement, intelligent, beau, entraînant, et surtout diaboliquement épique ! Mais peut-être pas un chef d'oeuvre quand même, il manque un je ne sais quoi... (ben oui, si je savais, je ferais des chef d'oeuvres au lieu de faire un blog...).
    Reste une démonstration de force incroyable et un film qui fera date en terme de grand spectacle ! Courez le voir, si ce n'est déjà fait, accrochez vous à votre siège, et bon voyage vers Pandora !! C'est aussi cool que Floston Paradize, c'est pour dire ! En ce qui me concerne, je ne regarderait plus les étoiles de la même manière ! Space Dementia !

 

(500) Days of Summer de Marc Webb

 
Encore un film stylé et packagé indépendant (l'affiche c'est des photos qui s'envolent.. youpi. !). Quand on regarde le premier visuel, un crayonné en noir blanc, on se dit que décidément, Juno à fait de sérieux ravages sur la créativité US ! (à moins que ce soit un truc pour rassurer les producteurs genre : « mais si regardez c'est pareil que Juno, ça va cartonner ! »).
    La principale qualité de ce film tient en son scénario très habile qui multiplie les allers et retour dans le temps. Loin de lasser (quoique au bout d'un moment...) ils donnent de la profondeur à des scènes assez « banales » de Love Story en mettant en application le principe de résonance. Chaque instant de la vie du couple est une cause qui entraîne des conséquences. Les protagonistes, selon les moments s'aiment, se tournent autour, se disputent, se haïssent, se re-aiment... et le film zappe de l'un à l'autre sans se soucier du temps. Bah alors? Et la progression dramatique ? Et le suspens ? Et bien justement ma bonne dame, ce procédé le renforce puisqu'on ne sait pas quel va être la situation du dernier moment, le 500ème jour. (oui parce qu'il y a un compteur qui ponctue le tout... d'où le titre... malin hein?) Pile ou face ? On regarde la pièce tourner en se demandant sur quel côté elle va finir par tomber. Le film ne se mouille  d'ailleurs pas trop en la faisant finir sur la tranche (oups ! je vous ai dit la fin... c'est balo ! honnêtement on le sait depuis le départ comment ça va finir !) mais arrive à trouver une chute très amusante et qui a l'intérêt de perpétuer ce mouvement. Bon, j'arrête de tout vous raconter... Les acteurs sont charmants, et la mise en scène, très tendance, ce permet quelques brins de folies souvent drôles et intelligents. On dirait un peu du Klapish à l'américaine. Ca se voit d'ailleurs que c'est américain parce que je me demande si un réalisateur français aurait l'audace de mettre du Carla Bruni dans la BO... Je suis sûr que ça ferait au moins autant parler que certains clips. Enfin là n'est pas le sujet.
    Donc en conclusion, un bon « feel-good movie » qui a des allures de comédies musicales et le charme un peu désuet mais assumé des belles romances. Par contre à éviter de voir en amoureux à mon avis, ça peut donner des idées... On a pas finit d'en parler des Histoires d'A... (non mais vous avez vu comment j'ai placé ce titre ? l'air de rien, innocent, et boum ! la fin de l'article !) 

 

Fish Tank de Andrea Arnold

 
Ce film arrivait avec une solide réputation après son passage à Cannes et dans divers festivals et entraînait dans son sillage une flopée de critiques dithyrambiques. Ayant pour règle d'or d'être sceptique dès que le monde entier acclame quelque chose (histoire d'avoir l'impression de ne pas faire parti du troupeau) j'y allais en m'apprêtant à être déçu et préparait déjà une belle charge contre le pédantisme intellectuel de quelques critiques en manque de film provoc' à encenser pour retrouver l'odeur des pavés soixante-huitard de leur jeunesse... Mais en fait non, Télérama avait raison (il faut bien une exception à toutes les règles)... Effectivement c'est un excellent film, et j'ai plus qu'à me taire... Sauf que non, j'ai décidé que j'allais quand même écrire un truc dessus. 
Donc, par où je voulais commencer déjà ? Je sais plus tiens, c'est malin ça, à force d'écrire des bêtises, je perd le fil... Bon je vais commencer par le résumé : une jeune fille qui vie dans une banlieue britannique, aimerai devenir danseuse, mais elle est pauvre, tout va mal, c'est horrible. Bon, c'est pas génial comme mise en situation, mais en gros c'est ça. Essayez d'imaginer un mix entre Dirty Dancing, Trainspotting et L'Esquive (avec un soupçon de Billy Elliot). J'avoue que dit comme ça, c'est dur de se faire une idée, mais on est pas si loin. Donc voilà, le film, c'est le destin d'une ado paumée, un peu la Gavroche d'aujourd'hui, qui fait des bons ridicules à souhait sur un truc qui fait boum-boum (ah oui, c'est du breakdance me souffle t-on dans l'oreillette). Sauf que c'est plus que ça... Parce que chaque images racontent un million de choses, bien plus que mon texte qui commence à sérieusement manquer de structure. Donc cette ado qu'on suit caméra à l'épaule rencontre un cheval, des jeunes encore plus paumés qu'elle, sa petite soeur, sa mère, et le copain de sa mère qui lui fait écouter California Dreamin' (ce qui est quand même autre chose que sa musique de sauvages). Jusque là, la bible Télérama est respectée. Sauf que c'est tellement bien fait, les acteurs sont tellement géniaux, que de la première minute à la dernière, bah t'es dedans quoi ! Le scénario est sans cesse inventif et emmène toujours le spectateur dans une direction qu'il n'imaginais pas, la mise en scène (et en particulier la gestion de la profondeur de champs) est hyper maligne et donne plusieurs séquences tout simplement magiques. Le film arrive à se miracle de faire rentrer complètement dans l'histoire sans jamais tomber dans une empathie douteuse (genre c'est cool d'être pauvre, au moins tu peux danser sur les toits), la mièvrerie, le misérabilisme, ou  dans la Ken Loacherie ce qui est très fort vu le sujet. En particulier, l'utilisation de la musique (un des fils qui sous-tend toute l'intrigue) est très fine, elle ne prend jamais le dessus sur le propos.
Enfin bon voilà, j'arrive pas trop à trouver les mots (j'aurais pas dû parler de Télérama, je le sais pourtant que ça me perturbe...) mais c'est génial et pis c'est tout, pas besoin d'en faire des caisses !!! Courez le voir, ce sera un plaisir d'en discuter, mais faite attention, on en sort pas sans quelques... Brain Dammage !   

 

Arthur et la Vengeance de Maltazard de Luc Besson

 
Je me promenais tranquillement dans les couloirs noirs et néanmoins chaleureux de mon UGC favoris, attendant la séance du nouveau film de Christophe Honoré, quand tout à coup... Je tombe nez à nez avec le programme du lieu, qui me fait une drôle de tête de programme ! Qu'est-ce qu'il a lui à me regarder comme ça pensais-je en moi-même (oui parce que des fois je pense en-dehors de moi-même, mais là, c'était en moi-même) ? Il y avait quelque chose d'étrange, de pas naturel, de fantastique même dans ce programme, mais je ne savais pas quoi... Après quelques parcourage d'yeux de haut en bas, je décelais enfin la source de ma surprise : un titre qui n'avait rien à faire là trônait en son sommet. Dominant ceux vus et revus des films que j'avais déjà visionés ou de ceux qui m'attiraient autant qu'un film de Roland Emmerich (à bah ça tombe bien c'était d'ailleurs « Maman j'ai détruit la terre une 2012ème fois »), en gras s'étalait : Arthur et la Vengeance de Maltazard, prévu en avant première le lendemain. Diantre ! m'écriais-je, toujours en moi-même. Le nouveau film de Luc Besson, plus gros budget français de l'année, plus gros film d'animation européen, suite du plus gros succès français du genre... Ceux qui me connaissent sauront à quel point il m'était physiquement impossible de résister à une si belle invitation ! Même si pour cela, il fallait que je me lève aux aurores (séance à 11h ! ... du matin !). J'ai donc couru (en faisant autant que possible semblant de marcher) chercher ma place, auprès d'un guichetier qui était sur le point de réussir à se transformer en Homer Simpson. Une fois le sésame en main, il ne me restait plus qu'à me farcir le Christophe Honoré et attendre patiemment le lendemain matin. Tout au long du supplice d'auto-satisfaction intellectuelle à vocation soi-disant cinématographique du sus nommé,  j'imaginais avec plaisir l'heure et demi radieuse que je passerais à contempler un vrai film, vain, sans âme, dénué de tout intérêt et encore plus de scénario, mais aussi franc qu'un banlieusard (certainement chômeur et délinquant) en train de construire un minaret... Bref comme je les aime !
    Enfin, quand parurent les premiers rayons du soleil annonciateur du triomphe des damnés, du retour de la lumière après la longue nuit qui me séparais du dernier film EuropaCorp que j'avais vu (une semaine interminable et atroce), je partais le pas allant, le regard fier et le coeur vaillant affronter l'ami tant attendu. Bon, déjà la séance commençait mal, c'était pleins de mômes bruyants et irrespectueux qui préféraient jouer à la PSP plutôt que de goûter au délice de l'attente devant le bel écran blanc, futur réceptacle de la majesté lumière qui viendrait nous offrir la grâce Bessonienne. Triste jeunesse... En plus, chez UGC ils savent pas visser des sièges au sol, et les enfants trouvaient amusant de les faire grincer (ils sont cons ou quoi ?). Heureusement Allah est grand, et leurs pauvres parents ont réussi à les faire changer de place. Enfin, passons... Début de séance. Un de ses incultes (et sûrement ingrat), content de savoir lire se mit en devoir de dicter tous les titres du générique... Ma patience a ses raisons que la raison ne connais pas et je lui découvris de nouveaux horizons, beaucoup plus lointains qu'imaginés. Enfin le film démarre... Et il s'ouvre sur deux séquences bluffantes, une en 3D, l'autre en live, qui scotchent bien à la rétine et aux oreilles (la chevauchée des Walkyrie... Y aurait y pas comme une référence ?). Le film alterne assez bien entre magie chez les minimoys, aventure, bouffonneries et sur-jeux chez les humains, mélange les époques (Dr Dre dans les 60's c'est une des meilleures idées que j'ai vu cette année) et offre un univers beaucoup plus riche que le premier. Quelques idées vraiment intéressantes de réalisations se laissent regarder, et Besson lâche les chevaux et retrouve par moment son incontestable brio à filmer l'action. Hélas, comme on pouvait s'y attendre, cet épisode de transition s'étire en longueur et le scénario, hyper explicatif devient lourdingue sur la fin (on te ré-explique le film, au cas où t'es pas bien compris... c'est vrai que c'est tellement complexe...) et se finit en cliffangher histoire d'être sûr que tout le monde aille bien voir le 3ème. Bref, un épisode qui relève la barre, mais il faudra attendre la suite pour vraiment ce faire une idée de qualité de celui-ci.
    Sinon, un petit mot sur la technique quand même : la 3D est époustouflante, vraiment à la hauteur des standards américains, et les effets spéciaux multiples de diverses interactions entre la réalité et l'imaginaire sont juste dingues. La partie live n'est pas en reste, beaucoup mieux filmée qu'au premier tour. Enfin, juste bien filmée, pas avec un travelling qui se casse la gueule quoi... Donc cet épisode étoffe l'univers d'Arthur et le rend beaucoup plus sympathique mais ne convainc  pas tout à fait. Si le troisième termine le travail, les deux films bout à bout finiront par donner quelque chose de vraiment réjouissant. Technologic !   
 

 

Number 9 : de Shane Hacker

 
Oh ! Un film qui prend comme décor la terre dévastée par une guerre et la pollution ! Ca faisait longtemps... Si ce nouveau concept à la mode chez les artistes « concernés-citoyen-du-monde » a fait les grandes heures de la SF tant en littérature qu'au cinéma, ici il ne sert que de prétexte à un monde sans humains, ou nos petits personnages vont pouvoir vadrouiller et tuer les méchantes machines. Je simplifie, mais c'est un peu ce qui ressort du film : tout ce qui pourrait être  complexe (et intéressant) n'est qu'effleuré à cause d'une recherche perpétuelle d'efficacité et on se retrouve avec un « simple » film d'aventure initiatique, alors que les situations et le postulat de départ pourrait donner bien plus.   
    La mise en scène (comme souvent en animation) révèle quelques jolies trouvailles mais ne parvient pas non plus à faire passer le film à l'étape au-dessus : la faute notamment à des scènes d'actions brouillonnes et bruyantes qui parasitent plus la vision qu'autre chose. Ainsi, le film alterne entre moments de poésie rapidement étouffés et scènes de blockbuster sans élans, avec quand même, des personnages très attachants et bien caractérisés. Le scénario lui, suit une ligne claire, sans grande surprise, mais permet de conserver l'intérêt que l'on peut porter au film.
    Je suis donc ressorti un peu déçu, non pas d'avoir vu un mauvais film, bien au contraire, il se place plutôt au-dessus de la moyenne; mais d'avoir vu un film inabouti. C'est  tellement frustrant de voir autant de potentiel (par l'univers, les personnages, l'intrigue) et de talent manifeste  (l'animation, la photographie, les décors... tout est magnifique) se contenter d'une mise en image sans prise de risques ni point de vue ! Mais à voir quand même si vous avez l'occasion ! 

 

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